« Little Joséphine » de Raphaël Sarfati
s’est vu décerner le premier prix oecuménique,
lors du Festival d’Angoulême, en janvier dernier.
Le premier prix est décerné à une BD, publiée par la Boîte à Bulles, qui traite de la maladie d’Alzheimer.
Geneviève Bénard commente ce choix :
« « Little Joséphine » tombe du lit comme « Little Nemo » et ne sait plus distinguer la réalité du rêve. Elle se perd dans les rues, ne se lève plus, réagit avec agressivité parfois; elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Valérie, infirmière à domicile, la soigne et des liens se nouent entre elles souvent avec humour et tendresse.
Les solutions graphiques retenues pour traduire la démence qui s’installe sont inventives et pertinentes.
« « Little Joséphine » tombe du lit comme « Little Nemo » et ne sait plus distinguer la réalité du rêve. Elle se perd dans les rues, ne se lève plus, réagit avec agressivité parfois; elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Valérie, infirmière à domicile, la soigne et des liens se nouent entre elles souvent avec humour et tendresse.
Les solutions graphiques retenues pour traduire la démence qui s’installe sont inventives et pertinentes.
Ainsi la déstructuration des cases correspond à la déstructuration de la pensée, les cases vides à l’absence de mémoire.
Il est important que la bande dessinée traite un tel sujet.
Il est important que la bande dessinée traite un tel sujet.
Cet album est un témoignage touchant et un support à la réflexion. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire