Né à Mbanza-Ngungu, en République Démocratique du Congo, Serge Diantantu fréquente l'école primaire Saint-Pierre de Kinshasa. Pour sa formation secondaire, après un bref passage à l'internat de Kibemtele, il s'oriente vers la formation technique et professionnelle, à Mgombe-Matadi où il obtient un Brevet d'Aptitude Professionnelle en menuiserie et ébénisterie. Il s'inscrit ensuite à l'Académie des Beaux-Arts de Kinshasa où il réussit son Diplôme d'État, ou "bac", e, arts plastiques. Serge arrive en France en 1981 avec l'intention de continuer ses études universitaires. Mais, très vite, il se voit obligé d'abandonner sa filière d'hygiène et sécurité du travail, au Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris, pour embrasser une carrière de décorateur pour la télévision et le cinéma, à la Société Française de Production (SFP°. Bouleversé par les ravages du sida dans le monde, Serge Diantantu met alors son talent au service de la prévention contre ce fléau. Il crée ainsi son premier album de BD, "Attention Sida", pour sensibiliser l'opinion sur les risques de cette épidémie et l'utilité d'adopter un comportement préventif pour éviter de tomber dans ses pièges assassins. L'estime suscitée par le succès de cet album encourage l'auteur à poursuivre dans la voie de la BD pour raconter la vraie histoire africaine, souvent mal connue, avec la sensibilité et le regard que seul un natif d'Afrique peut exprimer. Son style, le Mindélô, donne à son dessin toute son authenticité. Avec sa plume, Serge Diantantu retrace actuellement la vie de celui qui fut le plus ancien prisonnier d'opinion africain, Simon Kimbangu, dont la vie reflète le caractère de la colonisation au Congo Belge et en Afrique subsaharienne en général. Parallèlement, il se passionne pour la photo et la réalisation cinématographique et audiovisuelle. Il prépare actuellement le story-board de son dernier scénario afin de réaliser son premier long métrage.
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Sa dernière série
Les vestiges des ancêtres, tome 1 de Serge Diantantu en auto-édition
Pendant près de quatre siècles, l'odieuse traite négrière fera la richesse de l'Europe, tandis que les Caraïbes et l'Amérique deviendront le point d’entrée d’une histoire dont on ignorait jusqu’ici le rôle et l’importance dans le vécu historique, social et culturel des esclaves.
En effet, les Africains ne sont pas arrivés les mains vides comme on serait tenté de le croire ou de le faire croire.Ils ont apporté avec eux leurs savoirs, leurs croyances, leurs coutumes, leurs rituels, leurs cultuels, leurs sentiments et leurs idiomes qui ont irradié et construit, pour partie, les sociétés Afro-caribéennes et Afro-américaines.
À travers la connaissance des plantes, l’agriculture, la musique, les contes… C’est tout un monde que l’on croyait enfoui qui émerge en force et vérité.
On ne saurait donc trop insister sur l’apport de l’Afrique dans le vécu quotidien des sociétés caribéenne et américaine pour exister et faire valoir, au fil du temps, leurs convictions et leurs succès.
Nous vivons dans un monde de plus en plus virtuel, l’Homme ne doit pas être oublié et encore moins nos ancêtres, victime de ce massacre reconnu crime contre l’Humanité.
L'objet de cette bande dessinée est de restituer cette part d'héritage partagée grâce aux vestiges des ancêtres.
Retrouvez le sur http://diantantu.blogspot.com
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